[TR24][OF] Edward Perraud - Espaces - 2018 (Jazz, Contemporary Jazz)
Edward Perraud - Espaces
Формат записи/Источник записи: [TR24][OF]
Наличие водяных знаков: Нет
Год издания: 2018
Жанр: Jazz, Contemporary Jazz
Издатель (лейбл): Label Bleu
Продолжительность: 01:04:51
Наличие сканов в содержимом раздачи: Только обложка альбома
Контейнер: FLAC (*.flac)
Тип рипа: tracks
Разрядность: 24/96
Формат: PCM
Количество каналов: 2.0
Источник (релизер): qobuz.com
Треклист:
1. Élévation (03:20)
2. Collapse (06:43)
3. Tone It Down (05:35)
4. Melancholia (04:31)
5. Space Time (04:42)
6. Tocsin (06:58)
7. Sixième sens (01:57)
8. La dernière carte (03:31)
9. Just One Dollar (06:49)
10. Cinéma (03:06)
11. Laps (03:54)
12. L'âge d'or (06:46)
13. Hiatus (03:16)
14. Singularity (03:43)
Edward Perraud: batterie
Bruno Chevillon: contrebasse
Paul Lay: piano
Лог проверки качества
foobar2000 1.4 / Dynamic Range Meter 1.1.1
log date: 2018-09-24 18:11:09
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Analyzed: Edward Perraud / Espaces
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DR Peak RMS Duration Track
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DR11 -0.31 dB -14.04 dB 3:20 01-Elevation
DR12 -0.31 dB -16.82 dB 6:43 02-Collapse
DR11 -0.31 dB -13.43 dB 5:35 03-Tone It Down
DR13 -0.31 dB -16.68 dB 4:31 04-Melancholia
DR11 -0.31 dB -15.67 dB 4:43 05-Space Time
DR12 -0.31 dB -17.26 dB 6:59 06-Tocsin
DR13 -0.31 dB -15.23 dB 1:58 07-Sixieme sens
DR11 -0.31 dB -14.37 dB 3:32 08-La derniere carte
DR12 -0.31 dB -18.04 dB 6:49 09-Just One Dollar
DR15 -3.78 dB -26.95 dB 3:07 10-Cinema
DR10 -0.31 dB -12.72 dB 3:55 11-Laps
DR14 -0.31 dB -19.33 dB 6:46 12-L'age d'or
DR12 -0.92 dB -15.41 dB 3:17 13-Hiatus
DR12 -2.40 dB -20.74 dB 3:43 14-Singularity
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Number of tracks: 14
Official DR value: DR12
Samplerate: 96000 Hz
Channels: 2
Bits per sample: 24
Bitrate: 2502 kbps
Codec: FLAC
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Об альбоме (сборнике)
Au beau milieu d’une nuit de juin 2016, je me réveille avec un flash lumineux et sonore, je viens de rêver de théorie musicale (fait rare !) et la phrase suivante tourne dans ma tête : « Chaque intervalle musical connaît son apogée à différents moments de l’histoire du langage tonal occidental.»
Après réflexion, chaque compositeur aurait selon moi, d’une manière inconsciente, son propre intervalle de prédilection, une quintessence de son style résumé en deux notes, influant par là même chaque courant de l’histoire de la musique.
Ainsi me fait particulièrement écho la tierce, surtout majeure chez W. A. Mozart à l’époque dite classique, où j’ai le sentiment d’un parfait équilibre du langage tonal : son âge d’or (d’où ce titre que j’ai choisi pour la tierce majeure). Puis me viennent à l’esprit la sixte et l’octave chez Brahms, la quinte et son rôle harmonique chez Debussy, la septième majeure pour Satie, le triton chez Bartok, la quarte juste chez Coltrane, etc.
Aussi l’idée centrale de mon projet compositionnel me tombe dessus comme une pomme d’un pommier, telle une évidence : « Ecrire tout un opus pour célébrer les intervalles, dans lequel chaque composition est une offrande à un des 12 intervalles du langage tonal compris au sein d’une octave ». Je me plonge alors dans une introspection profonde nourrie par l’écoute de chaque intervalle : le demi ton, le ton, la tierce mineure, la tierce majeure, la quarte, la quarte augmentée, la quinte, la sixte mineure, la sixte majeure, la septième mineure, la septième majeure et l’octave. Leurs intimes couleurs lentement se révèlent, j’ai la sensation parfois de retrouver l’espace tout entier qui y est mis en abyme.
Il faut tenter d’établir un pont entre l'écoute du son, la théorie musicale et la physique des particules, retrouver une mystique des intervalles et ses mouvements secrets. Un « back to basics » quintessentiel…
L'idée d’intervalle est aussi à prendre comme un point de départ d’une note vers une autre, une excursion ; chaque pas‐ même petit‐ est un grand voyage. Chaque mode de vibration transforme la matière elle‐même. L’analogie avec la physique des particules n’est pas que symbolique. En physique, la nature même d'une particule dépend de la façon dont vibre sa plus petite partie élémentaire (les quarks), un peu à l’instar des harmoniques d’un spectre sonore. Comme les intervalles, Il s’agit donc de l’idée infime d’ESPACE.